Depuis 6 mois, Cheshta a rejoint l’équipe de Novaterra. Son rôle ? Embellir les allées de Beau Plan et prendre soin de sa végétation. Un vaste chantier ! Nous l’avons rencontrée pour en savoir plus sur ce travail aussi passionnant que titanesque.
Bonjour Cheshta ! Racontez-nous : comment êtes-vous arrivée chez Novaterra ?
Après des études à l’Université de Maurice en Crop Technology Minor Landscape Management, j’ai commencé à travailler en entreprise. J’ai collaboré sur toute une série de projets résidentiels et hôteliers – comme par exemple le Parc de Mont Choisy, l’Intercontinental à Balaclava, le Sunrise Attitude à Belle Mare, ou encore le projet immobilier Erock. Mes expériences m’ont par la suite menée chez Terra, où j’ai rejoint en août 2022 l’équipe de Novaterra en tant que Team Leader Landscaping !
C’est une très belle opportunité car l’entreprise n’avait pas vraiment de paysagiste jusqu’ici. Ce travail était souvent sous-contracté auprès d’autres entreprises. Tout en étant un grand challenge, avoir la main sur cet aspect de l’aménagement du territoire va nous permettre de créer de belles choses à Beau Plan.
Pourquoi avoir choisi ce métier ?
J’ai toujours été passionnée par la nature. Je me suis essayée, jeune, à l’hydroponie et ai fait beaucoup d’expérimentations personnelles pour mieux comprendre les plantes. J’ai eu la chance de pouvoir faire des études dans ce domaine, qui n’était pas une filière saturée à l’époque, et je me suis spécialisée à ce moment-là dans le landscaping. Puis mes différents emplois m’ont permis de gagner en expérience en travaillant sur des projets d’ampleur et avec des équipes variées… C’est ce qui m’a portée jusqu’ici !
Quelles sont vos responsabilités chez Novaterra ?
En tant que Team Leader Landscaping, j’ai pour responsabilité d’entretenir les espaces verts de la ville et des différents quartiers résidentiels pour en faire des espaces plaisants à regarder, et où les usagers de la ville prendront plaisir à se rendre. Je vais aussi intervenir sur les projets futurs en collaboration avec le département Projets, et prendre le relai sur l’entretien.
Ce métier me porte à faire face à différents challenges : le manque d’eau que subit l’ensemble du pays est préoccupant, et je cherche des solutions pour utiliser le moins d’eau possible dans nos projets. On privilégie ainsi les plantes et du gazon qui ne demandent que peu d’eau comme le chiendent, les bougainvilliers ou les pennisetums, et les espèces endémiques, qui sont évidemment particulièrement adaptées à notre climat.
Enfin, d’autres projets ambitieux nous attendent, comme le rond-point de Beau Plan : on s’apprête à le réaménager pour l’embellir et lui apporter de la couleur. Rendez-vous d’ici le mois de mars pour en voir le résultat !
Que peut-on vous souhaiter pour la suite ?
De continuer ainsi ! J’ai la chance d’avoir un travail qui est tout sauf ennuyeux : on est en permanence sur le terrain, on peut faire évoluer au fil du temps les paysages… Aussi, c’est un vrai challenge de travailler avec des espèces vivantes. Car pour que le résultat soit à la hauteur, que tout le monde pourra apprécier, on n’a pas le choix : il faut bien faire ! C’est vraiment gratifiant.
Avant de partir, dites-nous une dernière chose : avez-vous une plante favorite ?
C’est difficile à dire, je travaille avec tellement de plantes ! Mais je dirais le plumbago, qui donne des fleurs bleues ou blanches et est presque toujours en fleurs. Vous pourrez l’observer sur le rond-point du Hameau, et aussi très bientôt sur celui de Beau Plan, à l’entrée de la ville !
